Les cours individuels de violoncelle sont à définir avec le professeur.
A LA RENCONTRE DE SYLVAIN GUEHL, NOTRE PROFESSEUR DE VIOLONCELLE...
Raconte-nous comment la musique est entrée dans ta vie…
Je suis tombé tout petit dans les jeux vidéo. Alors, quand à 10 ans j’ai eu un petit clavier, je me suis amusé à rejouer de tête les mélodies de certains jeux… et puis tout cela m’a donné envie de créer mes propres jeux… et d’y intégrer ma propre musique !
Tu enseignes le violoncelle et l’harmonica, comment es-tu arrivé à ces instruments ?
Jeune adolescent, j’ai vu un joueur d’harmonica un jour à la télé ; ça a été le coup de foudre. Je me suis mis à jouer avec un harmonica trouvé dans mes tiroirs. Mon premier répertoire était très blues. À cette même époque, j’avais aussi des copains qui se mettaient à la guitare, c’était le temps du grunge de Nirvana et du blues d'Eric Clapton... Alors je me suis aussi mis à gratter la guitare.
C’est quand je suis devenu étudiant à Paris dans les années 90 que j’ai pris mes premiers cours d’harmonica… avec Jean-Jacques Milteau, ce fameux monsieur que j’avais vu à la télé quand j'étais plus jeune ! J’ai aussi commencé à m’enregistrer sur ordinateur avec toute une panoplie d’instruments auxquels je m'essayais peu à peu, essentiellement des vents et des cordes !
Ce n'est qu'une fois adulte que j’ai souhaité me perfectionner en suivant des études au conservatoire. J’ai alors passé les auditions d'entrée au violoncelle car j'aimais son timbre grave et la multiplicité de ses modes de jeux : à l'archet, aux doigts, en mélodie ou en accompagnement... Je le trouvais très polyvalent et j'en jouais déjà dans quelques groupes.
Une fois au conservatoire, j'ai suivi une formation en jazz et classique mais j'ai également découvert le violon traditionnel. Je m'y suis essayé et j'ai rapidement constaté que je pouvais jouer ces répertoires traditionnels à l'harmonica, mon instrument de cœur, tout en respectant le style. Quand j'ai pris la décision de valider mon diplôme, je me suis donc spécialisé en musiques traditionnelles à l'harmonica. C’était pour moi un défi à relever pour légitimer non seulement mon parcours mais aussi cet instrument qui n'est quasiment pas représenté en écoles de musique.
Tu as commencé ta vie professionnelle dans l’informatique. Quand as-tu définitivement basculé dans la musique ?
J'ai entamé ma conversion en 2007 et me suis lancé en tant que compositeur pour l'image en 2009. J’ai créé ma société et combiné mes compétences musicales afin de composer, enregistrer et mixer mes musiques pour divers films, documentaires ou publicités. Je travaillais également parfois sur des bruitages de films ou des doublages de dessins animés, diverses activités liées au son dans l'audiovisuel. En 2011 je disais adieu à l'informatique pour ne vivre que de la musique.
Petit à petit le rapport à la musique « live » me manquait, j'ai donc rejoint diverses formations musicales en tant que violoncelliste ou harmoniciste, pour pouvoir continuer à jouer de la musique en groupe plutôt que de travailler seul sur ordinateur. Plus récemment, en 2018, une amie violoniste et moi avons formé le duo Muscade. Nous animons des bals de musiques traditionnelles de diverses régions de France et d’Irlande.
J'ai également toujours eu ce besoin de partager ma passion pour la musique et de transmettre ce que j'apprenais. Je donnais régulièrement des cours particuliers d'harmonica depuis la fin de mes études d'informatique, mais ce n'est qu'après l'obtention de mon diplôme du conservatoire que j'ai commencé à enseigner en écoles de musique. Un rêve s'accomplissait alors !
As-tu un autre rêve à réaliser pour boucler ce parcours musical ?
Je songe à réaliser un album. J'ai plein d'idées, mais il faut encore que je fasse le tri pour me lancer !
As-tu des passions en dehors de la musique ?
Je suis resté un enfant dans l’âme. J’aime jouer, rire, bavarder : que des plaisirs simples ! Je continue à jouer à quelques jeux vidéo et j’aime passer de bons moments de détente devant des films d’aventure ou des séries télévisées.
Pour en apprendre plus sur Sylvain : www.sylvain-guehl.com